La Colonne »
Basée sur des faits authentiques, La Colonne raconte l’ultime expédition française au Tchad qui, en 1899, se distinguera par les massacres perpétrés tout au long du chemin. Un épisode tragique et oublié de l’histoire de France et de ses colonies raconté par Christophe Dabitch, tandis que Nicolas Dumont»heuil nous fait revivre cette tragédie par des images en couleurs directes d’une force d’évocation stupéfiante.
editions Futuropolis
Nicolas Dumontheuil
Après avoir obtenu son baccalauréat en arts appliqués et un BTS en communication visuelle à Toulouse, Nicolas Dumontheuil fait un passage rapide aux Arts décoratifs à Paris. Pour ses débuts professionnels, il crée des story-boards et réalise quelques illustrations qui, lentement mais sûrement, l’orientent vers la bande dessinée. Sa première incursion dans le genre est ‘L’ Enclave’, sortie en 1993. Un coup d’essai bientôt bonifié par un deuxième album, en 1996, ‘Qui a tué l’idiot ?’, consacré à Angoulême. Originalité et maîtrise graphique comme étendard, Nicolas Dumontheuil enchaîne dès lors séries, ‘Le Singe et la sirène’ et ‘La Femme floue’, et albums one shot. En 2005, avec ‘Le Roi cassé’, il évoque l’horreur de la Grande Guerre, avant de revenir à plus de légèreté en 2007 avec ‘Magic Child’ puis ‘Créatures’. Nicolas Dumontheuil signe un western déjanté qui se joue des codes et réaffirme un humour tout en non-sens et causticité. Le Landais volant confirme le talent hors norme de l’auteur !
Si Christophe Dabitch (scenariste), journaliste de formation, aime se confronter à l’Histoire avec un grand « H » c’est certainement pour mieux parler du monde d’aujourd’hui. Mais, s’il nous fait revivre des moments épiques du passé, c’est surtout à des « voyages intérieurs » qu’il nous convie. Le temps de longs récits, il « entre dans ses personnages » pour mieux en comprendre leur mentalité, pour mieux en faire ressortir toute la complexité, avec la volonté d’être le plus juste. Car parler des autres c’est aussi parler de soi.
C’est pourquoi ses récits résonnent aussi longtemps en nous une fois les livres refermés